L’homme de la rivière d’argent
The man from snowy river – Western australien de George Miller (1982)
Fin du XIXe s. Jim Craig vit dans les montagnes australiennes avec son père. Alors qu’ils travaillent dans la forêt, le père est tué écrasé par un troupeau de taureaux. Jim ne peut reprendre la petite exploitation d’arbres familiale, il est chassé de ses terres par les montagnards, puis trouve refuge auprès de Spur, un vieux chercheur d’or au fond des bois, qui lui offre un cheval.
Jim descend alors dans la vallée pour trouver du travail, il est engagé par le frère jumeau de Spur, Harrison, un éleveur, qui lui fait faire des travaux domestiques.
Un ancien ami de son père, Clancy, arrive au ranch pour convoyer un troupeau, Jim ne fait pas partie du convoi, resté au ranch, il en profite pour faire la cour à la fille de son patron, Jessica, qui est farouche.
Alors qu’il tente d’attraper un étalon noir, Jim blesse le poulain qu’il monte et qui venait d’être dressé, Harrison le renvoie et décide d’envoyer sa fille dans une institution religieuse.
Un film inspiré d’un poème de Andrew ‘Banjo’ Paterson, un des poètes australiens les plus fameux, sorti en France en 1983 .
Il montre l’opposition dans l’Australie de la fin du XIXe s.entre les hommes des plaines, éleveurs « civilisés », et pour le progrès, et ceux des montagnes, plus rudes et primitifs. De l’action et du romantisme fixés sur la pellicule par de magnifiques images, réalisé par George Miller (MAD MAX) dans les décors naturels de la cordillère australienne.
Kirk Douglas a un double rôle, ceux de deux frères, un vieil ermite chercheur d’or retiré dans la montagne et un redoutable éleveur des plaines. C’est son avant-dernier western